Flexibilité électrique : un levier d’optimisation immédiat pour les bâtiments tertiaires
Les bâtiments tertiaires et résidentiels consomment aujourd’hui près de 60 % de la puissance électrique appelée en France, et jusqu’à 70 % en hiver. Dans un contexte de forte électrification des usages, leur rôle est donc stratégique. pour le système électrique. Bonne nouvelle : grâce à la flexibilité électrique, les gestionnaires de bâtiments tertiaires disposent d’un levier d’optimisation immédiat, utile pour eux et pour le système électrique.
Le tertiaire au cœur du paysage énergétique
La France consomme chaque année environ 1 600 TWh d’énergie, dont 25 % sous forme d’électricité. D’ici 2050, cette part pourrait atteindre 55 % (selon RTE), avec un mix dominé par le renouvelable.
Un potentiel d’action concret, mesurable et immédiat
Les bâtiments ne sont pas de simples consommateurs passifs. Leur puissance appelée peut être modulée jusqu’à 10 % chaque jour, et même jusqu’à 30 % occasionnellement. Cette flexibilité électrique est déjà activée dans le cadre du concours CUBE Flex. En partenariat avec RTE et Enedis, cette ligue du CFEE accompagne les sites dans l’identification et la mobilisation de leurs gisements d’effacement.
Flexibilité électrique : un levier d’optimisation et un impact économique pour les bâtiments tertiaires
Les résultats obtenus par les participants aux deux premières saisons du concours CUBE Flex ont démontré que la flexibilité électrique présente de réels avantages pour la gestion de leurs bâtiments tertiaires. Loin d’être une contrainte, il s’agit surtout d’une compétence collective à mobiliser.
Pour aller plus loin :
