Projet d’économies d’énergie à l’école : quand l’initiative d’une enseignante entraîne toute une école et sa commune

À Nailloux, dans le Lauragais, une enseignante a transformé son école grâce au programme CUBE.Ecoles. Ambassadrice engagée du Championnat de France des Économies d’Énergie, Virginie Steinmetz prouve qu’il suffit d’une personne motivée pour entraîner toute une équipe et sensibiliser durablement les élèves. Rencontre avec cette institutrice de CM2 qui a fait du projet d’économies d’énergie une véritable aventure collective dans son école.

Comment avez-vous connu le projet CUBE.Ecoles ?

Virginie : C’est la mairie qui m’a parlé du programme. L’adjointe aux affaires scolaires savait que le développement durable me tenait à cœur. Elle m’a présenté CUBE.Ecoles et cela a immédiatement fait écho à ce que je menais déjà avec mes élèves autour de la fresque du climat.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer ?

Virginie : J’aime travailler par projet, car c’est ce qui motive le plus les élèves. Et avec CUBE.Ecoles, il y avait un but concret, une dimension concours qui plaisait aussi aux enfants. Cela m’a donné envie de me lancer, même si mes collègues étaient au départ plus réservés.

Comment avez-vous réussi à embarquer toute l’école ?

Virginie : Nous avons utilisé les délégués de classe comme relais. Ils ont porté un concours de nudges – des affiches et slogans pour encourager les éco-gestes. Cette dynamique a séduit leurs camarades et, de fil en aiguille, tous les enseignants se sont sentis concernés. Les enfants ont vraiment entraîné les adultes dans l’aventure !

Quelles activités concrètes avez-vous mises en place ?

Virginie : Nous avons commencé par une visite de la chaufferie géothermique avec l’agent communal. Puis les élèves ont manipulé les outils pédagogiques : caméra thermique, thermomètres, mallettes du Céréma. Ils ont pu mesurer les déperditions d’énergie, comparer les différents bâtiments de l’école et même reproduire les expériences à la maison.

Ensuite, les nudges ont été partagés aux familles et publiés dans le journal communal. Enfin, nous avons réalisé un film avec le service communication de la mairie. C’était un projet très complet qui a marqué les élèves.

Quels ont été les principaux freins rencontrés ?

Virginie : Le temps et la mobilisation des collègues. Certains étaient sceptiques au départ. Mais l’accompagnement du Céma a été déterminant : au fil des réunions, tout est devenu plus concret et motivant.

Oui, cela demande du temps supplémentaire, mais ce n’est pas du temps perdu : le projet remplace certaines leçons classiques, et les apprentissages passent beaucoup plus fort.

Quels effets ce projet a-t-il eu au-delà de la classe ?

Virginie : Les gestes d’économies d’énergie ont dépassé l’école. Les familles ont affiché les nudges à la maison, certains ont été publiés dans le journal communal, et le film a circulé largement.

Nous avons aussi lancé un projet de végétalisation du préau avec la plantation de houblon et installé une cuve de récupération d’eau. Le projet est devenu un véritable moteur de transition pour toute la commune.

Avec le recul, que retenez-vous de cette expérience ?

Virginie : Que tout peut partir d’une personne motivée. Au départ, c’était ma classe de CM2 seule. Puis les délégués ont joué leur rôle, et toute l’école s’est embarquée. Aujourd’hui, ce sont aussi les familles, les agents techniques, le périscolaire, la mairie… CUBE.Ecoles a créé une dynamique humaine incroyable.

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Conclusion – Et si c’était vous ?

L’expérience de Virginie Steinmetz montre qu’un projet économies énergie à l’école n’est pas seulement une question d’écologie : c’est aussi une aventure éducative et collective qui transforme durablement les habitudes.

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Pour aller plus loin :

CUBE Ecoles
21 août 2025
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